La performance des isolants thermiques

Une bonne isolation thermique est essentielle pour maintenir le confort intérieur, réduire les besoins en chauffage et en climatisation, et optimiser l’efficacité énergétique d’un bâtiment et donc son score PEB.

Les isolants thermiques jouent un rôle clé dans la limitation des pertes de chaleur et des ponts thermiques, ce qui permet de réduire les déperditions énergétiques.

A travers ce guide, nous vous aidons à choisir le bon isolant thermique en abordant les points suivants :

  • Les critères pour choisir le meilleur isolant thermique
  • Les isolants présentant les meilleures performances thermiques à épaisseur égale
  • Les primes pour financer les travaux d’isolation

Quelles sont les critères pour choisir le meilleur isolant thermique

Plusieurs critères permettent d’évaluer la performance d’un isolant thermique :

  • Conductivité thermique (lambda) : La conductivité thermique, notée lambda (λ), mesure la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur. Plus le lambda est bas, plus le matériau est isolant. Les isolants à faible conductivité sont donc privilégiés pour limiter les transferts thermiques.

  • Résistance thermique (R) : La résistance thermique dépend de l’épaisseur de l’isolant et de sa conductivité thermique, selon la formule R = e / λ (où e représente l’épaisseur). Plus la résistance thermique est élevée, meilleure sera la capacité d’isolation.

  • Capacité thermique et inertie : La capacité thermique indique la faculté de l’isolant à stocker la chaleur, offrant ainsi un confort thermique aussi bien en été qu’en hiver.

  • Densité et épaisseur : L’épaisseur d’un isolant contribue directement à son efficacité. Certains matériaux isolants, comme le polyuréthane, nécessitent une faible épaisseur pour offrir une bonne isolation, tandis que d’autres, comme la fibre de bois, nécessitent une épaisseur plus importante pour atteindre les mêmes performances.

  • Étanchéité à l’air et à l’humidité : Un bon isolant doit éviter l’accumulation d’humidité, qui réduit son efficacité et peut détériorer le bâtiment. L’étanchéité à l’air est également cruciale pour éviter les ponts thermiques.

Types d’isolants et leurs performances thermiques

Les isolants peuvent être classés en trois grandes catégories : minéraux, synthétiques et biosourcés.

Chaque type d’isolant possède des caractéristiques spécifiques qui influencent sa performance thermique et son adaptabilité à différentes zones du bâtiment.

Isolants minéraux

La laine de verre et la laine de roche sont les plus courants. Ces matériaux offrent une bonne isolation thermique, une excellente résistance au feu et une durée de vie élevée. Ils sont particulièrement utilisés dans les toitures et les murs, où une isolation acoustique est également souhaitée.

Isolants synthétiques

Les isolants synthétiques, comme le polystyrène (EPS et XPS) et le polyuréthane (PUR), se distinguent par une très faible conductivité thermique. Cela signifie qu’une faible épaisseur peut suffire pour obtenir une isolation efficace, ce qui les rend idéaux pour les zones à espace limité, comme les sols ou les murs intérieurs.

Isolants biosourcés/naturels

La fibre de bois, la ouate de cellulose, le chanvre et la laine de mouton sont des isolants naturels. Leur performance thermique est satisfaisante, bien que nécessitant souvent une plus grande épaisseur. Ils régulent bien l’humidité, sont écologiques et offrent une bonne isolation acoustique, notamment pour les toitures et les combles.

Comparaison des performances thermiques par type d’isolant

Matériau isolantConductivité thermique (λ)Épaisseur recommandée (toiture)Épaisseur recommandée (murs)Avantages spécifiques
Laine de verre0,032 à 0,040 W/mK20 à 30 cm10 à 15 cmIsolation acoustique, économique
Laine de roche0,034 à 0,044 W/mK18 à 25 cm12 à 15 cmRésistant au feu et à l’humidité
Polystyrène (XPS)0,029 à 0,038 W/mK15 à 20 cm8 à 12 cmRésistant à l’humidité, faible épaisseur requise
Polyuréthane (PUR)0,022 à 0,028 W/mK10 à 15 cm8 à 10 cmTrès performant en faible épaisseur
Fibre de bois0,036 à 0,048 W/mK20 à 30 cm10 à 15 cmÉcologique, régulation de l’humidité

Les isolants synthétiques comme le polyuréthane et le polystyrène nécessitent des épaisseurs plus faibles pour atteindre des performances similaires aux isolants minéraux ou biosourcés.

Cependant, les isolants biosourcés, bien que nécessitant une plus grande épaisseur, apportent des bénéfices environnementaux et sont adaptés pour une isolation durable et écologique.

Performance thermique et adaptation aux zones à isoler

L’épaisseur et le type d’isolant varient en fonction des zones à isoler pour optimiser l’efficacité thermique de la maison.

  • Isolation toiture et isolation des combles : La toiture est responsable de près de 30 % des déperditions thermiques. Une isolation avec une épaisseur d’environ 20 à 30 cm est recommandée pour les combles perdus, souvent isolés avec de la laine de verre ou de la ouate de cellulose.

  • Isolation murs extérieurs et intérieurs : Les murs nécessitent généralement une épaisseur de 10 à 15 cm pour réduire les pertes thermiques, avec des isolants comme la laine de roche ou le polystyrène pour garantir à la fois isolation thermique et acoustique.

  • Isolation des planchers et sous-sols : Pour les planchers, une épaisseur de 8 à 10 cm avec des matériaux comme le polystyrène extrudé ou le polyuréthane est recommandée pour limiter les pertes de chaleur par le sol.

Quels sont les meilleurs isolants à épaisseur égales ?

Voici un tableau comparatif des principaux isolants en termes de performance thermique à épaisseur égale. Ce tableau permet d’identifier les isolants les plus performants pour une même épaisseur, facilitant ainsi le choix selon les besoins spécifiques.

IsolantConductivité thermique (λ)Résistance thermique (R) pour 10 cm d’épaisseurCaractéristiques
Polyuréthane (PUR)0,022 W/mK4,55 m²K/WTrès performant, faible épaisseur requise, résistant à l’humidité
Polystyrène extrudé (XPS)0,029 W/mK3,45 m²K/WBonne performance, adapté aux sous-sols et murs extérieurs
Laine de roche0,034 W/mK2,94 m²K/WBonne résistance au feu, durable, adapté aux combles et toitures
Laine de verre0,036 W/mK2,78 m²K/WÉconomique, bon isolant acoustique, idéal pour les combles et murs
Ouate de cellulose0,040 W/mK2,5 m²K/WÉcologique, régule l’humidité, bonne isolation phonique
Fibre de bois0,038 W/mK2,63 m²K/WMatériau naturel, isolant écologique, offre une bonne inertie thermique

Facteurs influençant la performance des isolants thermiques

La performance d’un isolant dépend de plusieurs facteurs :

  • Conditions climatiques : Dans les régions aux hivers rigoureux ou étés chauds, comme Bruxelles, une isolation plus performante est nécessaire pour réduire les variations de température.

  • Qualité de la pose : Une bonne installation est cruciale pour éviter les ponts thermiques. Une mauvaise pose réduit l’efficacité de l’isolant, même de grande qualité.

  • Aides et réglementations : Des exigences locales imposent des normes d’épaisseur pour l’isolation, notamment à Bruxelles, où la prime Rénolution est disponible pour les travaux conformes aux critères de performance.

  • Durabilité et entretien : Certains isolants nécessitent peu d’entretien, tandis que d’autres, comme les matériaux naturels, doivent être contrôlés régulièrement pour maintenir leur performance.

Avantages et limites des isolants à haute performance thermique

  • Économies d’énergie : Une isolation performante réduit significativement les coûts de chauffage et de climatisation, avec un impact direct sur la facture énergétique.

  • Amélioration du score PEB : Des isolants de haute performance améliorent le score PEB, valorisant ainsi le bien immobilier lors de la revente.

  • Limites : Bien que très performants, certains isolants nécessitent un investissement plus important. Dans des espaces réduits, il peut être nécessaire de privilégier des matériaux synthétiques pour réduire l’épaisseur requise.

Comment choisir le bon isolant thermique

Le choix du bon isolant dépend de plusieurs facteurs, parmi lesquels :

  • Le besoin spécifique du bâtiment : Selon que l’on souhaite isoler la toiture, les murs, ou les sols, certains isolants seront plus adaptés que d’autres.

  • Les performances attendues : La résistance thermique souhaitée et le climat influencent le type d’isolant choisi. Par exemple, pour des températures extrêmes, un matériau à faible conductivité thermique, comme le polyuréthane, sera idéal.

  • Le budget : Bien que les matériaux biosourcés soient plus écologiques, ils peuvent être plus coûteux. Comparer les coûts en fonction des performances peut aider à trouver un bon compromis.

  • L’impact environnemental : Pour les projets soucieux de l’environnement, les isolants biosourcés comme la ouate de cellulose et la fibre de bois permettent de concilier performance et respect de l’écosystème.

Tableau récapitulatif des types d’isolants et de leurs prix moyens

Voici un aperçu des principaux isolants thermiques et de leurs prix moyens au mètre carré, en fonction de leur emplacement d’installation :

Type d’isolantToiture (€/m²)Murs extérieurs (€/m²)Murs intérieurs (€/m²)Sols (€/m²)
Laine de verre20 – 5040 – 8030 – 6020 – 40
Laine de roche25 – 6045 – 9035 – 7025 – 50
Polystyrène expansé (EPS)15 – 4030 – 7025 – 5020 – 45
Polyuréthane30 – 7050 – 10040 – 8030 – 60
Ouate de cellulose25 – 6045 – 9035 – 7025 – 50
Fibre de bois30 – 8050 – 10040 – 8030 – 60
Liège40 – 10060 – 12050 – 10035 – 70

Les prix indiqués sont des estimations moyennes et peuvent varier en fonction de la région, de l’épaisseur de l’isolant et des coûts de main-d’œuvre.

Une bonne isolation contribue non seulement à améliorer le confort de votre habitation, mais aussi à réduire votre consommation énergétique et à augmenter la valeur de votre bien.

Primes pour l’isolation thermique à Bruxelles : Rénolution

Le programme Rénolution est la principale aide de la Région de Bruxelles-Capitale pour les travaux d’isolation. Ce programme offre des primes pour améliorer le PEB des bâtiments, en visant des aspects comme l’isolation des murs, des toits et des sols.

  • Exigences : Pour bénéficier de la prime Rénolution, les propriétaires doivent respecter certains critères de performance de l’isolation (ex. valeur U ou épaisseur minimale).

  • Montant de la prime : Le montant varie selon la nature des travaux et le niveau de revenu du demandeur. Les ménages aux revenus les plus faibles peuvent obtenir des montants plus élevés.

Le programme RENOLUTION de la Région de Bruxelles-Capitale offre des primes pour soutenir les travaux d’isolation thermique des bâtiments. Les montants des aides varient en fonction du type de travaux, de la catégorie du demandeur et de la performance énergétique atteinte. Les demandeurs sont classés en trois catégories de revenus :

  • Catégorie I : revenus élevés
  • Catégorie II : revenus moyens
  • Catégorie III : revenus faibles

Voici un tableau récapitulatif des montants des primes pour l’isolation thermique, exprimés en euros par mètre carré (€/m²) :

Type de travauxCatégorie ICatégorie IICatégorie III
Isolation thermique de la toiture55 €/m²65 €/m²75 €/m²
Isolation thermique des murs45 €/m²55 €/m²65 €/m²
Isolation thermique des sols35 €/m²45 €/m²55 €/m²

Source : Bruxelles Environnement

Remarques importantes :

  • Les montants indiqués sont susceptibles d’évoluer. Il est recommandé de consulter le site officiel de Bruxelles Environnement pour obtenir les informations les plus récentes.
  • Les primes sont accordées pour des travaux réalisés par des professionnels agréés et pour des bâtiments âgés de plus de 10 ans.
  • Les plafonds de revenus déterminant la catégorie du demandeur sont définis par la Région de Bruxelles-Capitale.

Pour plus de détails sur les conditions d’éligibilité et les démarches à suivre, veuillez consulter le site officiel de RENOLUTION.

FAQ : Les performances des isolants thermiques

Qu’est-ce qu’une bonne performance thermique pour un isolant ?

La performance thermique d’un isolant dépend de sa capacité à réduire les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Elle est mesurée principalement par la conductivité thermique (λ), la résistance thermique (R), et le coefficient de transmission thermique (U). Un bon isolant possède une faible conductivité thermique (inférieure à 0,04 W/m·K) et une résistance thermique élevée, indiquant qu’il retient bien la chaleur. Plus le coefficient U est bas, meilleure est l’isolation.

Comment la conductivité thermique affecte-t-elle l’efficacité d’un isolant ?

La conductivité thermique (λ) indique la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur. Plus cette valeur est faible, moins le matériau laisse passer la chaleur. Par exemple, les isolants synthétiques comme le polyuréthane ou les isolants minéraux comme la laine de verre ont des λ très bas, ce qui signifie qu’ils peuvent offrir une excellente isolation thermique même en faible épaisseur.

Quel rôle joue l’épaisseur dans la performance thermique d’un isolant ?

L’épaisseur d’un isolant est directement liée à sa résistance thermique (R). Plus l’isolant est épais, plus il est capable de résister à la chaleur. La résistance thermique est calculée en divisant l’épaisseur de l’isolant par sa conductivité thermique. Ainsi, pour atteindre une résistance thermique équivalente, un isolant à haute conductivité thermique nécessitera une plus grande épaisseur qu’un isolant à faible conductivité.

Les isolants thermiques sont-ils également des isolants acoustiques ?

Certains isolants, comme la laine de verre, la laine de roche et la fibre de bois, offrent une double isolation thermique et acoustique. Ces matériaux ont une structure poreuse qui absorbe non seulement la chaleur mais aussi les ondes sonores. Cependant, des isolants comme le polystyrène expansé sont principalement thermiques et n’apportent pas de grande isolation acoustique.

Comment choisir un isolant en fonction de son emplacement dans le bâtiment ?

Le choix d’un isolant dépend de l’endroit où il sera posé :

  • Toitures : Les isolants à forte épaisseur comme la laine de verre ou de roche, qui sont également de bons isolants acoustiques, sont couramment utilisés.
  • Murs extérieurs : On privilégie les panneaux rigides comme le polystyrène extrudé (XPS) ou les panneaux en laine de roche.
  • Sols : Les isolants synthétiques comme le polyuréthane (PUR) ou le polystyrène extrudé, qui offrent une bonne isolation même en faible épaisseur, sont idéaux.
  • Combles : Les isolants biosourcés comme la ouate de cellulose ou la fibre de bois, qui régulent bien l’humidité et offrent une isolation acoustique, sont souvent choisis.

Pourquoi certains isolants nécessitent-ils un pare-vapeur ?

Un pare-vapeur est nécessaire pour empêcher la vapeur d’eau de traverser l’isolant, ce qui peut réduire sa performance thermique et favoriser l’apparition de moisissures. Les matériaux hygroscopiques comme la laine minérale et certains isolants biosourcés (ouate de cellulose, fibre de bois) nécessitent un pare-vapeur, notamment s’ils sont posés dans des zones humides (salle de bains, cuisine).

Quels isolants offrent la meilleure performance en faible épaisseur ?

Les isolants synthétiques, comme le polyuréthane (PUR) et le polystyrène extrudé (XPS), sont particulièrement efficaces en faible épaisseur en raison de leur très faible conductivité thermique. Cela les rend idéaux pour des endroits où l’espace est limité, comme les murs intérieurs ou les sols.

Les isolants naturels sont-ils aussi performants que les isolants synthétiques ?

Les isolants naturels (biosourcés) comme la fibre de bois, le chanvre et la ouate de cellulose offrent une bonne isolation thermique mais nécessitent souvent une plus grande épaisseur que les isolants synthétiques pour atteindre la même performance. En revanche, ils présentent des avantages en matière de régulation de l’humidité, de durabilité et d’écologie.

Quel est l’impact environnemental des différents types d’isolants ?

Les isolants biosourcés, comme la fibre de bois, la ouate de cellulose et le chanvre, ont un impact environnemental faible, car ils sont recyclables et souvent biodégradables. Les isolants minéraux, tels que la laine de verre et la laine de roche, sont également durables et peuvent être recyclés. Les isolants synthétiques (PUR, EPS, XPS), bien qu’efficaces, sont fabriqués à partir de dérivés pétroliers et leur fabrication a un impact environnemental plus important.

Comment savoir si un isolant est résistant au feu ?

Les isolants sont classés en fonction de leur comportement au feu, avec des certifications européennes (A1 à F). Les isolants minéraux comme la laine de roche et la laine de verre sont classés A1 (incombustibles) et résistent bien au feu, tandis que les isolants synthétiques comme le polystyrène et le polyuréthane sont plus inflammables et classés B ou C. En cas de besoin de haute résistance au feu, il est préférable de choisir un isolant minéral.

Comment les isolants thermiques influencent-ils le confort intérieur ?

En limitant les pertes de chaleur en hiver et les apports de chaleur en été, les isolants thermiques stabilisent la température intérieure, réduisant la nécessité de chauffage et de climatisation. Les isolants naturels, qui régulent l’humidité, contribuent également à un meilleur confort intérieur en maintenant un taux d’humidité équilibré.

Quelles sont les certifications et normes pour les isolants thermiques ?

Les certifications les plus courantes incluent le CE (conformité européenne) et les labels spécifiques comme Acermi en France, garantissant les performances thermiques et mécaniques. Les isolants sont également classés selon leur résistance au feu (A1 à F) et peuvent porter des certifications écologiques pour les isolants naturels (par exemple, le label NaturePlus).

Quels sont les critères de choix pour un isolant durable ?

Pour une isolation durable, il est important de choisir un isolant avec une bonne résistance thermique (R), une faible conductivité thermique (λ), et une durée de vie élevée (environ 50 ans ou plus). Il est également conseillé d’opter pour des isolants recyclables ou biodégradables, tels que les isolants biosourcés, qui ont un impact environnemental réduit.

Est-il rentable d’investir dans des isolants performants ?

Investir dans des isolants performants réduit les besoins en chauffage et en climatisation, entraînant des économies sur le long terme. Les aides et subventions pour l’isolation peuvent également rendre l’investissement plus accessible. Une bonne isolation thermique permet en général de réduire jusqu’à 30 % les dépenses énergétiques d’un bâtiment.

Quelles sont les erreurs courantes lors de l’installation d’un isolant thermique ?

Les erreurs incluent une pose incorrecte, l’absence de pare-vapeur dans des zones humides, ou l’utilisation d’isolants inadaptés à certaines zones. Ces erreurs peuvent entraîner des ponts thermiques, une isolation inefficace, et des problèmes d’humidité. Il est donc crucial de faire appel à des professionnels certifiés pour une installation conforme et performante.